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Les récits-d-yves
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Les récits-d-yves
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22 juin 2006

Mon parcours

canard_d_cha___pour_le_blog

-Mon parcours (mon cv) –

Lors de mes stages à Lourdes, il y avait trois mots qui revenaient régulièrement: accueillir, écouter et servir.

  • Accueillir. Certains ne savent même pas dire bonjour ni merci.

  • Écouter. Certains parlent toujours; mais ne savent pas écouter.

  • Servir. Certains sont toujours pressés.

LourdesLa formation commençait par 1h de formation théorique et ensuite quand les trains arrivaient en gare il fallait mettre en pratique ce que nous avions appris. Quand nous rentrions dans le wagon ambulance qui avait roulé toute une nuit il fallait avoir l’estomac bien accroché, c’était des coups à faire un malaise ; mais au bout d’un ¼ d’heure c’était passé, pas de climatisation. Les malades voyagent souvent dans des conditions pénibles, cela laisse parfois à désirer. Puis là nous en faisions des transferts de lits couchettes sur chaises roulantes ou sur civières ; c’était la grosse suée. Quand tous les personnes handicapées ou malades étaient descendues, bien souvent il y avait un autre train qui arrivait et il fallait recommencer. Il y avait des jours nous  commençions à 6h le matin pour finir à 23h voir plus quand les trains avaient du retard, d’autres jours c’était plus calme et d’autres ou il n’y avait aucun train, là nous étions de service au sanctuaire ou nous avions d’autres formations ; ou bien alors nous allions à l’aéroport pour le débarquement d’autres malades. J’ai fait ainsi des périodes de 8 à 10 jours pendant 7 ans. Pour moi cela a été une très belle expérience. J’avais rencontré beaucoup de personnes de nationalité étrangère : Anglais, Hollandais qui ont beaucoup d’humour, d’Italiens, Espagnols, Belges !  Allemands dont un a qui j’avais essayé de lui apprendre quelques mots de français, il n’a retenu que : << Je préfère le vin rouge >> Il m’avait dit aussi de parler moins vite, il avait du mal à me suivre. Mon premier chef d’équipe, c’était un jeune Sicilien avec qui, même si on ne se comprenait pas j’avais passé de bons moments. Il parlait italien et anglais et il m’avait dit que j’aurai pu faire un effort pour apprendre l’anglais, je lui avais répondu que s’il avait appris le français cela aurai été encore mieux.

Quand nous arrivions au terme de nos stages on nous disait : << Ce que vous faites à Lourdes, faites le aussi chez vous >> Et c’est pourquoi aujourd’hui je suis heureux d’accompagner les personnes handicapées au sein de l’association. C’est là que je me sens le plus à l’aise, pour moi c’est la continuité de Lourdes.

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