Le droit de vivre

Il y a quelques temps nous avions tous été bouleversés par un jeune homme cloué sur un lit d’hôpital, victime d’un accident et qui réclamait le droit de mourir. On connaît la suite. On ne peut pas imaginer la souffrance que ce jeune devait endurer : la souffrance physique ; mais aussi la souffrance psychologique. Il y avait il une chance d’avoir une amélioration et de se retrouver en fauteuil avec beaucoup de rééducation ? Peut-être. Il faut un certain courage pour accepter l’handicap, la maladie, la souffrance ;Je me souviens sur mon lit d’hôpital il y a longtemps de cela, le soir j’avais eu droit à deux piqûres à trois heures d’intervalle pour atténuer la douleur. J’avais réclamé une troisième deux heures après qui m’avait été refusée car il y avait une dose à ne pas dépasser ; Comme tout le monde je n’accepte pas la douleur, et quand on peut atténuer la souffrance c’est très bien. Un religieux atteint d’un cancer disait à ses confrères : << ne parlez jamais de la souffrance dans vos sermons, vous ne savez pas ce que c’est. >>

Aujourd’hui la médecine a fait beaucoup de progrès. Elle maîtrise mieux la douleur et il arrive parfois qu’une personne agonisante s’accroche à la vie dans l’espoir d’avoir une visite d’une personne qui lui est chère ou la naissance d’un petit enfant ou arrière petit enfant. Une fois qu’elle a tenu cet enfant dans ses bras, elle se laisse partir. Je ne ferai donc aucun commentaire sur la décision qu’avait pris ce jeune homme, je la respecte. Mais il ne faudrait pas non plus que cela devienne une pratique courante chez le personnel hospitalier. On a vu une infirmière être mise en examen pour avoir pratiquer l’euthanasie sur des personnes qui ne demandaient que le droit de vivre. Personnellement en tant que croyant et en mon âme et conscience je suis contre l’euthanasie, et il m’est arrivé de le faire savoir lorsque j’ai été confronté à ce problème concernant un proche et là j’ai mesuré combien ce sujet est très délicat. Par contre je suis pour les soins palliatifs, l’accompagnement en fin de vie, mais je suis aussi contre l’acharnement thérapeutique. Il serai bien que chaque personne ait sur elle  un papier contenant ses recommandations en cas d’hospitalisation.

Pour la même raison je suis contre l’avortement, contre la peine de mort, je suis pour le respect de la vie. La vie c’est quelque chose de sacré, respectons la.

Je suis contre l’avortement, je considère que tout être dès sa conception, on doit respecter sa vie et lui donner sa chance. L’avortement reste toujours un échec et laisse souvent des marques. Aujourd’hui les moyens existent pour éviter cela. Il y a des cours d’éducation sexuelle à l’école. Il y a des moyens contraceptifs, mieux vaut prévenir que guérir, et puis il y a aussi l’éducation des enfants par leurs parents. Parfois ceux-ci, lorsque leurs enfants atteignent l’âge de 15 ans, bien qu’ils ne soient pas majeurs, leur donnent un peu de trop de liberté. En général cela se passe bien ; mais il y a parfois des surprises qui laissent bien des regrets.                                                                                                                                     

Et pour terminer je suis contre la peine de mort. Je sais toute la haine qu’on peut avoir envers quelqu’un qui a fait du mal. Si l’on reçoit un coup, on a envie d’en donner deux. Quelqu’un qui a fait une lourde faute, il y a la prison ou il pourra purger sa peine pour une durée plus ou moins longue. Si c’est un criminel se sera la prison à vie ; il aura tout le temps d’expier sa faute. Même si c’est très difficile d’oublier, il faut savoir pardonner et cela n’est pas facile non plus ; mais avec le temps on y arrive.

Ne vivons pas avec la haine au cœur.                                                                                                      

Evidemment tout ceci n’engage que moi, chacun doit agir selon sa conscience.

Pardonner

Pardonner comme toi tu sais pardonner.

Sans arrière pensée, sans dire :

"Je pardonne mais je n'oublie pas.

Je n'oublie pas le sale coup que tu m'as fait,

toute ma vie je m'en souviendrai!

Oui, pardonner vraiment, en laissant à ton frère,

toutes ses chances de recommencer, de renouer

de revivre l'amitié d'antan.

Pardonner, c'est croire que tout est possible,

que le meilleur peut toujours advenir.

Pardonner, c'est tellement croire en l'autre,

qu'il est obligé de changer, de se transformer.

La pensée du jour

La vie est une aventure, ose-là.

La vie est bonheur, mérite là.

La vie est la vie, défends-là.