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Les récits-d-yves
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19 août 2008

De génération en génération

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Voilà des siècles et des siècles que les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque génération apporte son lot de façon de vivre, de conflits, de patrimoine, de progrès etc.

Il faut remonter loin pour retrouver la première génération. Certains prétendent que l’homme descend du singe, ce n’est pas très flatteur pour l’homme. L’homme a toujours été homme depuis la création et le restera jusqu’à la fin des temps. Mais que l’on se rassure la fin du monde ce n’est pas pour demain, malgré les dires de Nostradamus ou de certaines sectes.

Il est difficile de dire comment vivaient les premiers hommes, sans doute un peu comme des bêtes. Puis au fil des temps leur intelligence s’est développée. Ils ont appris à allumer un feu en frottant deux pierres l’une contre l’autre, puis à travailler de leurs mains pour manger, pour se loger, peut-être dans des grottes au début et ils vivaient sans doute de chasse. Ils faisaient avec les moyens du bord. Puis au fil des temps, comme l’homme qui est doué d’une intelligence, ils ont appris à progresser et à découvrir beaucoup de choses par la suite. Ainsi chaque génération a apporté son savoir-faire et laisser derrière elle son patrimoine. Il y a eu les bâtisseurs de cathédrale, de chefs d’œuvre, de viaduc et le tout fait en pierre. On peut imaginer le travail que cela représentait à l’époque car tout était fait à la main. Aujourd’hui le béton a remplacé la pierre et tout est fait à la machine. Que de changement d’une génération à l’autre. On n’arrête pas le progrès et les générations qui viendront après nous feront encore mieux. La médecine ainsi que les nouvelles technologies continueront à progresser. Ainsi va le monde.

Chaque génération a connu aussi ses conflits, ses guerres. Il y a eu nos arrières grands parents pour ne pas aller plus loin, qui ont fait la guerre de 1914-1918. Ils se battaient dans les tranchées à coup de fusils et parfois à coup de baïonnettes : beaucoup de morts, beaucoup de blessés qui étaient soignés sous des tentes et bien souvent sans anesthésie. Il n’était pas rare que dans la même famille la guerre leur avait enlevé deux ou trois fils. Puis pour la génération suivante, ce fut la guerre de 1939-1945 et enfin la génération d’après, la guerre d’Algérie. Toutes ces guerres ont enlevé une partie de la jeunesse de tous ces soldats qui y ont participé, elles ont fait de nombreuses victimes et beaucoup ont payé de leurs vie. La France leur doit beaucoup. Là nous traversons une période de paix, même les jeunes sont dispensés de service militaire, puisse cela durer. La paix c’est quelque chose de fragile. Bienheureux ceux qui n’ont pas connu la guerre ! !

Chaque génération a progressé à tout point de vue : question de train de vie, de confort, de progrès social. La durée de travail hebdomadaire était de soixante dix heures, puis soixante, puis quarante huit, puis quarante pour finir aujourd’hui à trente cinq heures. Dans le temps la retraite était à soixante dix ans puis soixante cinq ans pour finir à soixante maintenant, alors que la durée de vie augmente ce qu’il risque de poser quelques problèmes pour le financement des retraites.

Avec chaque génération la façon de vivre, les mentalités ont évoluées. Du temps de nos grands-parents ou arrière-grands-parents, il y avait beaucoup de familles nombreuses qui comportaient bien souvent dix enfants voir beaucoup plus et il y avait beaucoup moins d’aide que maintenant. Aujourd’hui quand il y a trois enfants dans une famille, c’est déjà une grande famille. Dans le temps on était élevé à la dure, on mangeait ce qu’il y avait, et il ne fallait pas faire le difficile. J’ai retrouvé une photo de classe ou nous étions encore en culotte courte et à cette époque là nous étions maigrichons, aujourd’hui la plupart des élèves sont obèses. Il fallait faire un ou deux kilomètres à pied pour se rendre à l’école le matin et autant le soir par tous les temps. Aujourd’hui on prend la voiture pour faire cinquante mètres. Quand les leçons n’étaient pas sues, c’était des coups de règles sur les doigts et d’autres punitions du genre. Aujourd’hui ce sont les élèves qui tapent sur leur professeur. Dans le temps dans le temps il y avait une école pour les garçons, une école pour les filles. Même à l’église pour la messe ils y avaient les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. La messe était dite en latin et les enfants de chœur étaient priés de savoir leurs prières en latin. Aujourd’hui elle est dite en français ce qui arrangent les choses. Et depuis que l’on dit la messe en français, certains y perdent leur latin ! ! ! Enfin question de confort, si aujourd’hui on a tout le confort ce n’était pas le cas autrefois, en particulier à la campagne. C’était des grandes maisons avec des pièces froides et humides. Le plus souvent il y avait une cheminée dans la cuisine, c’est tout ce qu’il y avait comme chauffage et les hivers étaient plus rudes que maintenant. Le soir après avoir passé deux ou trois heures devant la cheminée on avait la flegme d’aller se coucher tellement le lit était froid e t de plus il n’y avait pas d’eau chaude, pas de salle de bain, pas de toilettes, il fallait faire avec les moyens du bord.

Aujourd’hui, nous avons tout : la paix, le confort, la qualité de vie, la semaine des trente cinq heures, la retraite à soixante ans, une durée de vie plus longue ; mais nous avons aussi le chômage, le sida, la pollution, les jeunes en subissent les conséquences. Espérons que les générations à venir continuerons à progresser pour que chacun y trouve sa place et qu’elles ne seront pas déçues par l’héritage que nous leur aurons laissé…

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